1990

Le CSEM crée MICROSENS SA pour la conception, le développement et la fabrication de capteurs chimiques intégrés. L'objectif est la détection de gaz toxiques ou explosifs ainsi que la mesure du pH et de la concentration d'ions spécifiques.
Depuis 1984, le CSEM développe des technologies disruptives et promeut une culture active des start-ups en Suisse.
Réputée pour sa longue tradition dans les domaines de l’horlogerie et de la microtechnologie, la ville de Neuchâtel a été choisie pour accueillir le siège du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM). Ce centre d’innovation révolutionnaire est né en 1984 de la fusion de trois institutions de microtechnologie du canton (le Centre Electronique Horloger (CEH), la Fondation Suisse pour la Recherche en Microtechnique (FSRM) et le Laboratoire Suisse de Recherches Horlogères (LSRH)). De nombreuses entreprises suisses renommées soutiennent le CSEM depuis ses débuts ; beaucoup en sont devenues actionnaires et conservent des liens solides avec lui.
La R&D appliquée et au service de l’industrie constitue le cœur de la mission du CSEM. Véritable passerelle et catalyseur au service du transfert efficace des technologies et du savoir-faire entre la science et l’économie en Suisse, il ne cesse d’adapter ses axes de recherche aux besoins de l’industrie. Cette réadaptation de tous les instants a amené le CSEM bien au-delà de ses liens historiques avec l’horlogerie. Ainsi, la première montre électronique au monde, Beta 1 (développée par le CEH), a permis d’ouvrir les applications de la microtechnologie à d’autres domaines, notamment l’automobile, le médical, les machines-outils et l’exploration spatiale, avec un éventail élargi de solutions technologiques.
Les célèbres horlogers neuchâtelois Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis Jaquet-Droz et son fils adoptif Jean-Frédéric Leschot créent trois automnates : "l'écrivain", "le dessinateur" et "le musicien". Ils sont encore exposés aujourd'hui au musée MAHN. Le CSEM, situé à Neuchâtel à la rue Jaquet-Droz 1, s'inspire de ces pères de l'ingénierie talentueux et donne le nom des automates à trois salles de réunion.
Création du Laboratoire Suisse de Recherches Horlogères (LSRH) par les organisations faîtières de l'horlogerie du canton de Neuchâtel, dans le cadre d'un accord avec l'Université de Neuchâtel visant à créer un centre de formation supérieure pour les techniciens horlogers.
Fondation du Centre Electronique Horloger (CEH) pour la recherche et le développement de montres électroniques en Suisse, comprenant un consortium d'environ 20 fabricants de montres suisses. En 1965, le CEH décide qu'un cristal de quartz est le meilleur espoir pour créer la montre électronique.
Le CEH réussit à produire la première montre-bracelet à quartz au monde (connue sous le nom de Beta 1 et plus tard Beta 2) ; les montres qui en résultent sont plus précises que les chronographes mécaniques. La transition officielle du temps astronomique au temps atomique commence.
EM-Microelectronics est fondée près de Neuchâtel. Ses premières activités: concevoir des circuits intégrés miniaturisés à très faible consommation d'énergie pour les montres. L'entreprise devient un des principaux fournisseurs de circuits électroniques dans les domaines des batteries et des champs magnétiques.
Fondation de la FSRM FSEM, à l’initiative de la Confédération, de 11 cantons, 3 villes, 12 associations et 24 entreprises, avec la mission de soutenir la microtechnique et ses applications. La FSRM est le troisième institut central à avoir fusionné avec le CEH et le LSRH pour former le CSEM en 1984.
Les premiers microprocesseurs sont utilisés dans les montres, et des technologies telles que CoolRisc™ permettent ce développement sans nuire à l'autonomie de la batterie. Près de 40 ans plus tard, les technologies de pointe CoolRisc™ du CSEM sont toujours intégrées dans les nouveaux produits.
Cession des laboratoires de la FSRM et création du CSEM (Centre suisse d'électronique et de microtechnique), issu de la fusion de trois instituts neuchâtelois (CEH, FSRM et LRH), qui se concentrera sur la recherche de nouvelles microélectroniques et microtechniques considérées comme essentielles pour l'avenir de l'industrie suisse.
Max Forrer décroche son diplôme d'ingénieur en électricité à l'ETH Zurich, CH, en 1950, et obtient son doctorat à l'Université de Stanford, USA, en 1959. De 1963 à 1983, il dirige le groupe « Circuits » au CEH. En 1968, il prend la direction du CEH et participe activement à la naissance de la première montre-bracelet à quartz au monde. De 1984 à 1990, il occupe le poste de Directeur Général du CSEM auquel Peter Pfluger lui succèdera. Son leadership dynamique a permis au CEH et au CSEM de se forger un nom dans le domaine de la microélectronique à ultra-basse puissance.
Le CSEM commence à travailler sur des initiatives de recherche internationales - comme le programme de recherche européen EUREKA pour développer de nouvelles conceptions et technologies de semi-conducteurs avec intelligence artificielle (IMAGIA).
Le CSEM acquiert un bâtiment appartenant à EM Microelectronic à Marin, où un laboratoire communautaire de technologie microélectronique est formé en symbiose avec EM Microelectronic-Marin et en collaboration avec des organismes d'enseignement supérieur.
Le Conseil fédéral suisse augmente son soutien aux entreprises actives dans les nouvelles technologies. Cet apport monétaire permet au CSEM d'adapter ses activités de recherche et d'augmenter le volume des mandats industriels. En 1987, le CSEM emploie 216 personnes, soit cinq fois plus qu'en 1984.
Le 1er avril 1990, Peter Pfluger, 37 ans, physicien diplômé de l'ETH Zurich, CH, prend la direction du CSEM après avoir travaillé en Suisse et dans de grandes entreprises étrangères, dont ABB. Il met à profit ses compétences linguistiques en allemand pour promouvoir la réputation nationale et internationale du CSEM dans le domaine de la microélectronique, tout en supervisant le développement des activités du CSEM chez EM-Microelectronics. Pfluger occupera son poste jusqu'en 1997, date à laquelle Thomas Hinderling lui succèdera.
Le CSEM développe le premier microscope à force atomique (AFM) commercial autonome d'Europe. Ce type de microscopes offre une technique extrêmement précise et polyvalente pour mesurer la topographie de surface à l'échelle nanométrique.
Le Grand Conseil du Canton de Neuchâtel met à disposition un terrain à l'angle des rues La Maladière et Jaquet Droz pour construire un nouveau siège afin de créer un CSEM plus unifié.
Production de la trackball Logitech® TrackMan® Marble®, la première souris d'ordinateur produite à grand volume à utiliser une technologie optique de précision au lieu d'un mouvement mécanique pour mesurer le mouvement. Le système opto-électrique de la souris a été conçu et développé par le CSEM.
Le CSEM produit la toute première puce NN convolutive entièrement intégrée pour les applications de reconnaissance optique de caractères (OCR). La promesse du machine learning intégré!
Le CSEM contribue à une percée majeure dans l'industrie des télécommunications, en créant le premier démonstrateur de systèmes de télécommunications mobiles universels (UMTS) au monde - la 3G est née.
Intégration au CSEM des anciens laboratoires micro-optiques de l'Institut Paul Scherrer à Zurich. Avec la création de son bureau à Zurich, le CSEM élargit son offre technologique tout en renforçant sa présence en Suisse.
Thomas Hinderling étudie la physique nucléaire à l'université de Zurich et à l'ETH qu'il achève par un doctorat. Il continue ses activités professionnelles pour la NASA aux Etats-Unis. Il travaille ensuite dans différentes industries dans diverses fonctions de management en Suisse, puis à Hong Kong.
La première diode électroluminescente organique (OLED) entièrement produite au CSEM commence à briller en l'an 2000. Elle marque le début d'un nouveau domaine de recherche technologique au CSEM : les matériaux organiques opto-électroniques pour les applications des microsystèmes.
Le CSEM développe une caméra 3D basée sur la technologie du temps de vol, intégrée à une rétine artificielle développée par le CSEM qui offre des performances dynamiques étonnantes. En 2003, cette caméra 3D reçoit le Grand Prix IST 2003 - le prix européen le plus distingué pour l'innovation technologique.
CSEM élargit sa gamme de produits et services technologiques en lançant un nouveau centre de recherche - CSEM Alpnach. Alpnach se concentre sur le développement d'interactions et de synergies dans le domaine de la microrobotique. La division Microrobotique et Packaging du CSEM est née.
Le CSEM dépose son brevet sur une méthode révolutionnaire de fabrication de spiraux thermocompensés en silicium oxydé pour l’horlogerie mécanique. Ces spiraux offrent aux montres mécaniques une précision et une fiabilité sans précédent.
A l'étroit dans ses locaux zürichois après 10 ans d'occupation, le CSEM emménage sur le site du Technopark.
Intégration de l'Observatoire de Neuchâtel au CSEM pour faire progresser les technologies spatiales, en tirant parti de ses compétences en microsystèmes et miniaturisation. Vingt-deux employés ont rejoint le CSEM, tandis que cinq ont rejoint le Laboratoire de Temps-Fréquence (LTF) de l'Université de Neuchâtel pour poursuivre leurs activités de recherche.
Un nouveau centre de recherche, le CSEM Landquart, est créé avec le soutien du gouvernement cantonal des Grisons ; son objectif est de développer de nouvelles technologies et compétences en nanomédecine et de renforcer le tissu économique de la vallée alpine rhénane.
Nomination de l'astronaute et physicien Claude Nicollier au Conseil d'Administration du CSEM, où il siègera comme président du centre, succédant à François L'Eplattenier.
Mario El-Khoury étudie le génie électrique à l'EPFL et à la CMU (Carnegie Mellon University - Pittsburgh). Il rejoint le CSEM en 1994. En 2003 il reprend la tête de la division «Ingénierie des Systèmes» et est promu Directeur des Opérations en septembre 2008.
Le centre continue de renforcer son rôle au niveau national. Le CSEM Basel a déménagé dans un nouveau site à Muttenz, avec le soutien du canton de Bâle-Campagne. Le nouveau site est dédié à la polytronique.
Le CSEM travaille sur MOSFIRE, un nouvel instrument conçu pour analyser le rayonnement infrarouge émis par les étoiles et fournir des données sur leur composition ou leur température. MOSFIRE permet de découvrir la galaxie la plus lointaine jamais trouvée et de mesurer sa distance à la Terre.
En collaboration avec Vaucher Manufacture Fleurier, le CSEM développe un régulateur de montres mécaniques révolutionnaire pour remplacer l’échappement à ancre suisse traditionnel. Cette innovation permet de réduire la consommation d’énergie d’un mouvement horloger jusqu’à six fois.
Le CSEM développe une nouvelle technologie permettant la fabrication de panneaux photovoltaïques blancs pur (ou autres couleurs assorties), en combinant une technologie de cellules solaires capables de convertir la lumière solaire infrarouge en électricité avec un filtre à diffusion sélective.
Le CSEM participe au développement des sept caméras HD sur la sonde spatiale Rosetta, lancée en 2004, et qui arrive à la comète 67P en août 2014. Ces caméras de haute technologie ont permis de capturer les toutes premières images panoramiques à 360° de la surface d'une comète depuis le sol.
La commune de Neuchâtel, Viteos et le CSEM inaugurent une façade PV innovante tant par son aspect ultra design que par son mélange de technologies innovantes. Elle marque un tournant dans l'intégration des panneaux solaires PV, ouvrant la voie à une architecture solaire moderne et attractive.
Première solution commerciale basée sur la technologie LoRa® de Semtech pour la géolocalisation sans GPS des appareils connectés. Cette percée technologique permet le suivi géographique des nœuds d'extremités sans impact matériel sur la nomenclature ou la durée de vie des batteries
Développement de la plus petite puce bluetooth du marché 100% Swiss made, conçue par EM Microelectronic, Swatch Group R&D, et le CSEM. L'ultra-miniaturisation des composants électroniques est cruciale pour la densification des fonctions dans les appareils électroniques portables et pour l'IoT.
Le projet européen RemoveDEBRIS conçoit et teste des technologies de gestion des débris spatiaux, le CSEM fournissant les "yeux" qui localisent et suivent avec précision les débris dans l'espace.
Tissot lance sa Tissot T-Touch Connect Solar : une montre suisse qui combine tradition et fonctionnalités connexes, et qui garantit six mois d'autonomie. Tissot lance sa Tissot T-Touch Connect Solar : une montre suisse qui combine tradition et fonctionnalités connexes, et qui garantit six mois d'autonomie. Le CSEM développe le cadran photovoltaïque unique de la montre et fournit son expertise pour un système d'exploitation personnalisé à très faible consommation d'énergie, le SwALPs.
Alexandre Pauchard est diplômé en physique de l'ETH Zurich et a obtenu un doctorat en microtechnique de l'EPFL. Il occupe ensuite plusieurs postes à responsabilités dans des start-ups et PME, chez Synova SA, chez ID Quantique, chez Nova Crystals, et plus récemment chez BOBST.
Le CSEM ouvre son nouveau bureau, situé près de l'hôpital universitaire de Berne, et illustre sa croissance continue et son engagement à se développer dans le domaine de la santé numérique, plus précisément dans les dispositifs médicaux portables.
Le site de Muttenz déménage dans ses nouveaux locaux, au Swiss Innovation Park à Allschwil.
Des équipes interdisciplinaires y travaillent sur la "batterie de demain" en étroite collaboration avec des entreprises locales. Cette installation est unique en son genre dans le pays et constitue donc une garantie importante pour la compétitivité de la Suisse.
Nomination de l’entrepreneur Andreas Rickenbacher au Conseil d’Administration du CSEM, ou il siègera comme président du centre, succédant à Claude Nicollier.
Entreprise créée en étroite collaboration avec EM Microelectronic-Marin pour la fabrication de photomasques, la demande pour les photomasques de CSEM augmentant au fil des ans. Ces derniers jouent un rôle important dans la fabrication des puces à semi-conducteurs.
1996 : Rachat par Photronics SA.
Développement et commercialisation de produits pour les marchés des biopuces et du textile. 2011 : Rachat de la société ENDETEC (Veolia Water Solutions & Technologies).
2015 : Un accord entre Veolia et le CSEM est trouvé pour reloger la technologie au sein de l'équipe nanotechnologie du CSEM à Landquart.
Développement et commercialisation d'instruments et de plates-formes de biocapteurs sans marquage de pointe mais abordables pour l'analyse cinétique rapide de l'interaction moléculaire de protéines, d'anticorps ou de composés contre un large éventail de cibles.
2011 : Rachat par SDK Biotechnologies.
Fondée par CSEM et SUI, une agence de marketing sportif, pour développer et commercialiser des dispositifs de surveillance biomédicale portables. La technologie permet la capture continue et à distance de données physiologiques de qualité clinique, en utilisant des méthodes de mesure innovantes.
Capteurs de vision à métal-oxyde-semiconducteur complémentaire. Ce système de surveillance unique est décrit comme une solution à faible puissance et à faible bande passante, dotée d'une fonction d'analyse vidéo très fiable pour les opérations extérieures difficiles.
2016 : Rachat par Analog Digital.
CSEM is currently working on hundreds of technology projects to benefit industrial partners. Approximately 10% of these projects are based on start-up ideas, formed in collaboration with universities and with the Swiss federal institutes of technology. To help foster the creation of start-ups within our ecosystem, we have launched a new initiative called ACCELERATE, which encourages and supports emerging, innovative companies by providing them with access to our knowledge and infrastructure.
That’s how we help mature their ideas so that these companies are ready to begin their start-up journey to success. We work with entrepreneurs to establish start-ups as a means of reinforcing our mission, driving technology transfer, and supporting job creation in Switzerland. We have created more than 50 start-up companies and spin-offs over the past 40 years, with several successful buyouts from renowned companies such as Analog Devices, Cognex, Semtech, Anton Paar, Safran, Veolia Water Technologies, and AMS.