1 février 2018

Quand le réseau d’eau se digitalise

Chaque jour en Suisse, nous utilisons en moyenne 299 litres d’eau pour boire, nettoyer ou nous laver. Un réseau de plus de 53'000 kilomètres permet d’amener ce précieux liquide jusqu’à notre robinet. Dans les faits, cet acheminement se voit souvent perturbé par des fuites qui entraînent des pertes importantes d’eau potable - environ 14%.

Hydrant

S’il est possible de détecter ces fuites, les localiser avec précision représente un véritable défi. Un défi coûteux en temps et, au final, en argent pour le contribuable. Soucieuse d’apporter une réponse à cette problématique, l’entreprise suisse Hinni a développé, en étroit partenariat avec le CSEM et la Haute Ecole Spécialisée de Lucerne (HSLU), la troisième génération de son système de contrôle LORNO. Cette nouvelle solution permet d’identifier quasi instantanément l’endroit où la fuite est survenue.

La parole aux hydrantes

En relayant les données nécessaires, les hydrantes figurent au cœur de ce dispositif; chacune d’entre elle est reliée à un hydrophone qui, grâce à la contribution de la HSLU, va saisir et traiter les signaux permettant de monitorer l’écoulement de l’eau.

Une fois ces données obtenues, reste à les synchroniser au millième de seconde près, condition sine qua non pour pouvoir détecter les anomalies. Tout un défi ! Pour y répondre, le CSEM s’est appuyé sur sa technologie WiseNET et a développé un réseau sans fil spécifique.

Sécurisé, ce réseau est capable de s’organiser de manière autonome afin de transmettre les informations de manière efficace et optimale. Ces données sont ensuite corrélées et analysées grâce à un logiciel développé à cet effet. En cas de problème, le service compétent reçoit une notification et peut identifier immédiatement le lieu de la fuite. Ceci évite d’avoir recours à de coûteuses ressources pour localiser cette dernière et assure une optimisation du monitoring du réseau d’eau.

PROJECT OVERVIEW (POSTER)
WISENET (FLYER)